Le bambou ne tient pas ses promesses
Le bambou connaît aujourd’hui un immense succès. Facile à faire pousser, il grandit vite et paraît très écologique.
Il séduit donc de nombreux consommateurs soucieux de mieux consommer. Les entreprises, elles, se servent souvent de ce matériau pour crédibiliser leurs engagements RSE. Mais si cela part généralement d’une bonne intention, il s’agit dans la plupart des cas de pur greenwashing.
Car le bambou est en fait loin d’être écoresponsable. Pire encore : en plus de menacer l’environnement, les objets en bambou pourraient s’attaquer à notre santé…
La culture du bambou menace la biodiversité
A l’autre bout du monde, de nombreux fermiers ont aujourd’hui compris l’opportunité que représente le bambou. Cette plante est en effet facile à faire pousser et très rentable.
Beaucoup de forêts mixtes disparaissent alors, au profit de monocultures de bambou. Elles emportent dans leurs tombes certaines espèces animales, incapables de survivre dans ce nouvel environnement.
La culture du bambou menace la biodiversité
A l’autre bout du monde, de nombreux fermiers ont aujourd’hui compris l’opportunité que représente le bambou. Cette plante est en effet facile à faire pousser et très rentable.
Beaucoup de forêts mixtes disparaissent alors, au profit de monocultures de bambou. Elles emportent dans leurs tombes certaines espèces animales, incapables de survivre dans ce nouvel environnement.
La fabrication des objets en bambou pollue
Le bambou est une plante. Contrairement au bois, il est impossible de le tailler pour former des objets. Leur fabrication implique donc, dans 90% des cas, un broyage de la plante. Des substances nocives permettent d’assembler la poudre obtenue. Une grande partie de ces produits se retrouve ensuite dans la nature, dans des pays où l’optimisation est encore loin d’être optimisée.
Sans oublier l’impact de telles substances sur la santé des ouvriers de ces usines. Et l’on ne parle ici même pas des textiles en bambou…
Les objets en bambou ne se recyclent pas
De nombreux consommateurs déposent leurs objets en bambou à recycler au même endroit que le bois. Sauf que le bambou… c’est une plante. Il ne se recycle donc pas dans la filière bois, et pourrait au contraire perturber le recyclage de celui-ci (Véolia France, direction écoconception et recyclage).
Attention, le bambou ne se recycle pas non plus dans la filière plastique.
Les objets en bambou ne se recyclent pas
De nombreux consommateurs déposent leurs objets en bambou à recycler au même endroit que le bois. Sauf que le bambou… c’est une plante. Il ne se recycle donc pas dans la filière bois, et pourrait au contraire perturber le recyclage de celui-ci (Véolia France, direction écoconception et recyclage).
Attention, le bambou ne se recycle pas non plus dans la filière plastique.
La plupart de ces objets sont nocifs
La mélamine-formaldéhyde est un plastique thermodurcissable, utilisé comme liant dans la fabrication d’objets à base de poudre de bambou.
Elle peut devenir très nocive (cancérigène et source de problèmes rénaux) lorsqu’elle se retrouve mêlée à de la fibre de bambou. La matière obtenue est en effet peu homogène et très instable. Ses composants peuvent donc migrer dans nos aliments et ceux de nos enfants, notamment dans des environnements chauds ou acides.
Certains objets peuvent faire figure d’exception : les objets composés de bambou brut, fabriqués à partir de tiges de bambou aplaties puis collées. A l’œil nu, ces objets ressemblent à du bois et ne semblent pas être mélaminés. Mais méfiez-vous toujours. Avez-vous consulté les fiches produits de ces références ? Connaissez-vous le niveau de toxicité des colles et autres produits utilisés ?
Mieux vaut prévenir que guérir. Et étant donné le manque de transparence sur ce marché, mieux vaut prévenir deux fois qu’une.
Surtout que l’utilisation de bambou dans la fabrication d’objet n’est absolument pas écoresponsable. Alors, où est l’intérêt ? Pourquoi prendre des risques inutilement et contribuer à un tel greenwashing ?
POUR DES OBJETS AU SERVICE DE VOS ENGAGEMENTS RSE,